Parmi les immigrants russophones qui se sont installés dans les dix dernières années à Montréal, certains sont amenés à consulter en psychiatrie transculturelle pour des troubles reliés à des antécédents de traumatisme ou à la migration. Après avoir présenté le contexte socio-politique des pays d’origine de ces ressortissants issus de l’ex-Union Soviétique, ou du pays de transition (Israël) et la spécificité culturelle de cette population, l’auteur décrit les caractéristiques de neuf familles russes dont certains membres ont été suivis en art-thérapie. Elle analyse les réactions des patients au traitement et les stratégies d’adaptation que ceux-ci mettent en place pour transcender les difficultés rencontrées dans le pays d’accueil.
[Article paru dans P.R.I.S.M.E., automne 1998, vol. 8, no 3, pp. 160-182]